Tous les producteurs
Au magasin, vous trouvez les productions de 13 producteurs-associés, ainsi qu'une quarantaine de producteurs en dépôt-vente. Cela donne un très large choix de légumes, viandes, fromages, miels, œufs, pains, épicerie…
Producteurs associés
Bergerie de Rif Clar
Yaourts, lactiques, tommes de Berrièves et brousse. Nous sommes Sophie Clot-Godard et Christophe Terrier. Je suis originaire de Claix, raconte Sophie, et Christophe est d'ici même, de Rif Clar. Il faisait des brebis viande sur son exploitation créée en 2002. De mon côté, mon parcours scolaire a fait que je me suis retrouvée en informatique, poursuit Sophie, mais depuis l'enfance, j'ai toujours aimé la vie à la campagne, les animaux. Je passais mes étés aux fourrages. Alors un jour j'ai décidé de tenter une reconversion, que j'ai démarrée en 2006-2007. Mon principe était : « Je n'ai rien à perdre à essayer ! » Nous avons donc ajouté l'atelier brebis laitières en mars 2010. Notre ferme est située à 1000 mètres d'altitude, dans le Parc Naturel Régional du Vercors. Nous avons une soixantaine de brebis à la traite, de race Lacaune, et une soixantaine de brebis viande de race Préalpes du Sud et Grivette. Les brebis pâturent du printemps à l'automne des prairies naturelles à proximité de la ferme. L'hiver, elles mangent le foin et les céréales issus de nos montagnes. Les agneaux Lacaune sont élevés sous leur mère pendant quatre à six semaines. Ensuite, ils se nourrissent de foin. Les brebis sont traites deux fois par jour et leur lait est entièrement transformé sur la ferme selon les méthodes traditionnelles en yaourts, faisselles, lactiques, tommes et brousse. La tomme de Berrièves, qui pèse environ 800g-1,2kg, est affinée au minimum 6 semaines en cave. Notre produit phare du moment ? Notre yaourt aux châtaignes a beaucoup de succès ! « On aime inviter les gens à la bergerie. Ils aiment voir comment on travaille, la traite, la fromagerie. C'est important de répondre à l'envie de contact. »
Domaine de Gourrat
Pommes, poires, cerises, framboises, groseilles, cassis, asperges, raisin de table. Nous avons 5 variétés de poires (dont William, Packams, la Doyenné du Comice), plusieurs variétés de pommes (dont reine des Reinettes, Gala, Golden, reinette grise du Canada), 7 variétés de cerises. Nous sommes Marc et Alexandre Point, père et fils. Le Domaine de Gourrat est situé à Pajay, dans le nord-est de l'Isère. « Notre exploitation en polyculture est transmise dans la famille depuis 4 générations » , raconte Marc. Je me suis installé en 1980, individuellement puis avec mon père en GAEC en 1982. Maintenant, le Domaine de Gourrat est en EARL. Alexandre, mon fils, représente la 5 e génération. Il a un BTS de production horticole, et il s'intéresse beaucoup à l'analyse des sols. Dans notre travail, c'est la technique qui fait tout, et notre longue expérience nous aide à proposer une production de qualité. Sur notre exploitation, nous avons des vergers pour tous nos fruits ci-dessus, et nous cultivons aussi des céréales pour la rotation de cultures. Nous sommes en culture raisonnée. Par exemple, pour éloigner les nuisibles, nous utilisons des méthodes naturelles, comme la pose de phéromones pour protéger les pommes. Nos fruits sont triés à la main, nous les rangeons par couleur, par grosseur. Nous avons une grande exigence sur l'aspect de nos fruits. Nous sommes très attentifs à cela, et la main d'œuvre est un gros poste. Nous cherchons à nous diversifier, nous avons commencé en 2015 le raisin de table, qui rencontre un beau succès auprès des clients. « On cherche la qualité, pas le volume. Nous avons des rendements moindres qu'en conventionnel, mais une exigence unique, et une qualité au rendez-vous. »
Ferme des Deytras
Viande de veau et bœuf Angus sous vide, steacks hachés frais. Je suis Alexandre Dollé. Je suis agriculteur-éleveur depuis 2012 officiellement, après un parcours d'ingénieur et une reconversion démarrée en 2006. J'ai grandi en Haute-Saône. Avec un grand-père et un père vétérinaires, l'agriculture, c'est de famille ! Même en étant ingénieur, après mes études à Grenoble, je ne renonçais pas à mon envie de devenir agriculteur. C'est par l'équitation, que je pratiquais en compétition (en plus du rugby, une autre de mes passions), que j'ai rencontré ma compagne. La ferme des Deytras, ici à Saint-Martin-de-la-Cluze, je l'ai reprise après le décès de mon beau-père. J'ai un troupeau de vaches Angus, 35 mères et une centaine de têtes en tout. Je voulais absolument des vaches Angus, une race rustique, d'origine écossaise, que je connaissais par mon père. C'est la race la plus répandue dans le monde, très réputée pour la qualité de sa viande. J'ai mis du temps à trouver les bêtes que je voulais, ça demande de la patience et un bon réseau. J'ai aussi des chevaux en pension et un élevage de poneys de loisir, soit 35 équidés environ. Ma compagne est toujours monitrice en équitation. Elle est actuellement en formation pour travailler avec moi sur la ferme. Nous ne manquons pas de projets, mais de temps ! « Les vaches Angus s'adaptent à toutes les conditions et elles sont tranquilles, ce sont vraiment des crèmes. Elles donnent une viande excellente. »
Ferme du Haut Trièves
Charcuterie de volaille(caillettes,pâtés en croute,saucisses,tourtes) poulets et pintades découpés Escargots, soupe d'orties,Terrines en conserve.Pour les fêtes de fin d’années , Chapon. Nous sommes Hervé et Marjorie Robin. Notre exploitation a été fondée en 1998. Nous vivons et travaillons au pied du Grand Ferrand, ici à Tréminis. La canicule de 2003 nous a obligé à diversifier notre activité: les gens n'achetaient pas de volailles. Alors nous avons commencé la charcuterie en mettant au point de nouvelles recettes, que nous améliorons sans cesse. Nous sommes Jacques et Isabelle Cauchard. Nous avons quitté notre activité caprine et les terres froides pour nous installer dans le Trièves en 2010, et apporter notre collaboration à Hervé et Marjorie. Nous sommes le GAEC La Ferme du Haut Trièves. Hervé et Jacques se sont associés en 2011, et Marjorie et Isabelle sont devenues leurs collaboratrices. Nous avons mis en place sur l'exploitation notre propre abattoir et atelier de découpe aux normes européennes. Nos volailles sont élevées de façon traditionnelle, avec une alimentation à base de céréales garanties sans OGM et sans soja. Nous n'utilisons pas d'antibiotiques et privilégions la phytothérapie en préventif. Abattues à pleine maturité (~130 jours), nos volailles donnent une viande ferme et savoureuse. Pour les escargots, nous achetons des naissains (petits escargots de 8 jours) au printemps chez un héliciculteur du Rhône. Ils consomment de l'herbe sur pied ainsi qu'un mélange de céréales enrichi en roche calcaire. Ils séjournent dans leur parc jusqu'aux premières gelées où nous les ramassons et les mettons à jeûner une quinzaine de jours. Vient ensuite le temps des préparations: en conserves, à tartiner, en coquilles et « croquilles » surgelées. « Fidèles à nos convictions, nous commercialisons nos produits en circuit court. Le contact direct avec le consommateur a une grande importance pour nous. »
Ferme du Rival
Viande et charcuterie de porc (saucissons, chipolatas, chorizos, pâtés en croûte) Je suis Arnaud Fréchat. J'ai grandi sur cette ferme à Sardieu, dans le nord-est de l'Isère. J'ai fait un BTS de production animale. Il a toujours été clair pour moi que je travaillerai sur la ferme. Je l'ai achetée à mon grand-père il y a dix ans, en 2006. Je représente la 5 e génération. La ferme était en bio depuis 1965. A l'époque, les gens surnommaient mon grand-père « L'écrevisse », ils trouvaient qu'il allait en arrière, contre le progrès… Mon grand-père élevait des moutons. Moi J'ai choisi les cochons, une viande beaucoup plus généraliste. Et puis c'est un animal intelligent, têtu, très organisé. Le bio, pour moi, c'est un choix normal, logique. C'est en phase avec mes valeurs, le respect de la nature, et le respect de l'humain aussi. Le respect, c'est aussi quelque chose que je retrouve dans le rugby, mon autre passion. Sur mon exploitation, j'ai 40 truies et 4 verrats, qui vivent en plein air été comme hiver. Je cultive des céréales pour nourrir les cochons (de l'orge, du blé, du triticale, et des espèces rustiques). Selon les occasions, je récupère aussi les productions des voisins. Par exemple, la brasserie voisine, qui travaille en bio comme moi, me permet de récupérer ses résidus de fabrication (drèches). Je nourris mes bêtes de façon équilibrée, je varie leur alimentation et bien sûr je ne leur donne aucun antibiotique. Mon désherbage est mécanique. Le bio, c'est beaucoup d'observation. On vit avec les bêtes, on les connaît. « On mange trop. Il faut privilégier la qualité. Le bio est un choix logique car l'alimentation, c'est la base de notre vie. »
Gaec de la Gelinotte
Veau bio (rôtis, côtelettes, escalopes, blanquettes, poitrine, saucisses, brochettes) et bœuf bio (bifteck, bourguignon, braisé, faux-filet ou pavé, côte, plat de côte ou pot-au-feu). Nous sommes Patrice et Claudie Palazzi Vallier, avec notre fils Louis. Ici à Château Bernard, sur les balcons Est du Vercors au sud de Grenoble, mon père avait une exploitation laitière jusqu'aux années 80, raconte Patrice. A cette époque, il y avait 6 vaches, 6 hectares et la ferme-auberge de la Gelinotte, qui est restée ouverte pendant vingt ans. Avec Claudie, mon épouse, nous avons repris l'exploitation en 1989. Nous avons tout de suite fait de la vente directe de nos bovins en colis. Supprimer les intermédiaires et avoir le contact direct avec les consommateurs, c'est primordial pour nous. C'est pourquoi nous nous sommes impliqués dans le projet du magasin dès les débuts. Nous sommes certifiés en bio depuis 2001 , mais on a toujours fait du traditionnel. Je m'occupe des vaches, Claudie du côté vente et gestion, et notre fils Louis des céréales. Nous sommes complémentaires. Notre expérience de restaurateur nous aide à mieux répondre aux besoins des clients. L'été, nous proposons des brochettes de veau, très adaptées aux barbecues. Nos vaches sont de race Limousine et Abondance. Nous avons 55 mères allaitantes ainsi que leurs veaux et les génisses pour le renouvellement. Nos veaux sont élevés au pis, ils restent en permanence avec leur mère, dans les parcs ou à l'étable. Nos pâturages commencent à 1000 mètres d'altitude jusqu'à 1600 mètres. Notre exploitation est répartie en plusieurs prairies de fauche et de pâturage ainsi que des parcelles céréalière en blé et en orge. Nos prairies reçoivent un amendement naturel. En hiver, nous nourrissons nos bêtes au foin et à l'enrubannage, qui est fait l'été sur l'exploitation. Nos bovins sont en stabulation libre en aire paillée. Les vaches, c'est une passion qui se poursuit à la maison, avec une collection de plus de 500 pièces ! « Les gens ont besoin de conseils, et de confiance. C'est ce qu'ils trouvent au magasin. On répond à leur envie de préparer des bons plats, bons au goût et pour la santé ! »
Gaec des Amarines
Viande d'agneau, saucissons de brebis et de chèvre, saucisses, merguez et grillades d'agneau. Nous sommes Agnès et Benoît Vallon . Nous élevons des brebis et des chèvres à Tréminis, dans le Trièves , à 1000 mètres d'altitude. Nous avons repris la ferme des Amarines aux parents d'Agnès, et nous sommes en GAEC depuis 2012. « Quand nous nous sommes rencontrés la toute première fois, Benoît et moi, c'était en alpage, il était conducteur d'engins de travaux publics » , raconte Agnès. « Ensuite, pour se reconvertir et travailler ensemble, il s'est formé à l'agriculture. Nous formons un vrai tandem dans le travail : il gère plutôt la partie machines, et moi le côté transformation de la viande, mais les décisions sont toujours communes. Je suis allée en Auvergne me former pour apprendre à découper la viande. Les bonnes techniques, ça change tout ». Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux produits, on aime surprendre le consommateur. Le saucisson de brebis et de chèvre a créé un vrai engouement. Nous aimons bien faire découvrir une nouvelle façon de cuisiner, pour optimiser tous les morceaux, par exemple avec les marinades. Nous travaillons en agriculture raisonnée. Nous nourrissons nos bêtes exclusivement avec les céréales et les fourrages que nous produisons sur la ferme. Nous avons 500 brebis de race Préalpes et Mourérous, environ 25 chèvres de races diverses comme des Saneen, chamoisées et chèvres du Rove. « J'aime bien avoir plusieurs races, ça fait un joli troupeau et la mixité apporte de la résistance. J'ai une véritable passion pour les animaux en général, depuis toujours » , confie Agnès. À la belle saison, nos bêtes pâturent sur les prairies de l'élevage ainsi que sur les alpages du Trièves. Elles restent dehors jusqu'à l'arrivée de la neige. Ce sont des races rustiques, elles marchent beaucoup, ce qui donne une viande moins grasse. Il y a un préjugé sur l'agneau, selon lequel c'est une viande au goût fort. Mais il faut savoir que c'est le gras qui donne ce goût fort. « Au magasin, le contact avec les clients permet d'apprécier la qualité de notre travail. Le conseil sur la cuisson des différents morceaux est très important pour eux. Et nous sommes également à l'écoute des critiques qui nous permettent de nous améliorer. »
Gaec des Vorsys
Lait cru, yaourts nature et aux fruits, faisselles, fromage blanc battu, lactiques (Saint-Martin, brique, cœur et carré au poivre), tomme de pays, pâte persillée (Henriette) et cuite type gruyère (Aubeyron). Nous sommes Christian Ville et Thomas Jouen, associés. « La ferme des Vorsys est familiale à l'origine » , explique Christian. « J'ai grandi ici dans le Trièves, et mon père avait déjà des vaches Montbéliarde. Aujourd'hui, nous élevons un troupeau d'une soixantaine de vaches de races Montbéliarde et Abondance ». Le GAEC des Vorsys a été créé en 1988, nous sommes certifiés en agriculture biologique depuis 2002 . Nous produisons sur place le fourrage et les céréales nécessaires à l'alimentation du troupeau, en agriculture biologique bien sûr. Nos bêtes sont nourries à 100% avec du foin, sans ensilage. Cela donne un meilleur fromage. Nous n'utilisons pas d'engrais, mais du fumier. Une part des céréales produite est transformée en farine panifiable, et une partie de la production laitière est transformée en fromage au lait cru . « Pour vous donner une idée, une meule d'Aubeyron de 12 kilos, c'est 100 litres de lait ! Dans notre travail, nous sommes attachés à fournir le meilleur produit possible » , souligne Christian. « Le choix du bio, c'est pour proposer des produits plus naturels, respectueux de la santé et de l'environnement. C'est ce que nous nous efforçons de proposer avec nos collègues au sein de notre magasin de producteurs. »
Gaec du Moulin
Farine de blé, farine de seigle, farine de sarrasin, farine de lentilles, semoule et farine de blé dur. Biscuits, œufs, viande de porc. Nous sommes Régine Oddos Truffet et Axel Truffet, mère et fils. Nous sommes ici à Lalley dans le Trièves depuis des générations, explique Régine. Sur la ferme familiale, il y avait déjà un moulin, qui servait pour l'huile de noix. On avait des moutons, des vaches (mon père a acheté les premières vaches Salers du Trièves). En 1983, quand il a pris sa retraite, je me suis installée en Gaec avec mes frères. Autant vous dire qu'à l'époque, des femmes chefs d'exploitation, c'était plutôt rare ! Sur notre exploitation, nous produisons des céréales que nous transformons en farine avec un moulin à meule de pierre : nous écrasons blé, seigle, sarrasin, et commercialisons lentilles et pois chiches au magasin Un bout de campagne. Nos animaux sont élevés en plein air : poules pondeuses, porcs et vaches allaitantes Salers. Les porcs et les vaches sont nourris avec les céréales et le fourrage produits sur l exploitation. On a le souhait de maîtriser toute la chaîne, d'être indépendants, de faire nos propres choix commerciaux. En 2005, nous avons relancé la production de lentilles qui avait été abandonnée sur la ferme dans les années 60, et qui connaît un vrai engouement aujourd'hui. Maintenant, mon fils Axel et nos deux salariés s'occupent plutôt de la production, dans les champs, et des soins aux animaux ; je m'occupe de la commercialisation et du travail administratif. Nous participons tous les quatre aux ateliers de transformation. On est curieux, novateurs, et on aime bien essayer différentes choses. Cette année, au programme : cameline et purin d'ortie. » « Ce qui nous plaît, c'est de faire tous nos produits et de les vendre nous-mêmes. Ça a un sens. Avoir le consommateur content en face de soi, l'entendre demander nos produits, c'est une belle satisfaction personnelle. »
La Chèvre gourmande
Fromage de chèvre lactique (type Saint-Marcellin). Je suis Sylvain Bernard. J'ai créé La Chèvre Gourmande de A à Z. Je me suis lancé en 2009 ici à Mont-Saint-Martin au nord de Grenoble. Avant cela, j'étais ingénieur, j'ai travaillé à Paris, en Poitou-Charentes, puis en Isère. J'ai grandi dans le Poitou. Quand j'étais gamin, j'avais une chèvre comme animal de compagnie. Devenir chevrier, c'est un rêve qui remonte à loin… C'est en 2003 que je me suis dit que la vie en entreprise, c'était pas mon truc, et encore moins la hiérarchie. Alors je me suis lancé dans cette reconversion, très longue, avec des stages et diverses missions, qui m'ont permis de me faire vraiment une idée de ce que je voulais faire. J'ai une soixantaine de chèvres alpines chamoisées. Je les traie mécaniquement, matin et soir. Tout le lait sert pour la fabrication des fromages lactiques. Leur fourrage provient en majorité de Mont-Saint-Martin, où je travaille en collaboration avec un agriculteur pour récolter le foin. Mes chèvres sont mes compagnons de travail. Elles ont leur prénom, Constance, Etoile… Elles sont capricieuses, comme des gamines qui vont faire une bêtise et qui vous regardent avant : c'est leur charme. « Devenir chevrier, c'était un rêve d'enfant. C'est un travail exigeant, de tous les instants, mais pas une seconde je ne regrette ma vie d'avant, quand j'étais ingénieur. »
La Ferme du Cerf
Lapin Fermier entier découpé ou au détail (cuisse,râble,gigolette.) Charcuterie et plat cuisiner a base de Lapin (Terrine,pâte en croute,caillette,lasagne....) Poulet Fermier en découpe.Pour les fêtes de fin d'années Canards,Oies, Poulardes. Notre ferme familiale est située au sud de Vif, hameau du Serf depuis 1984. Nous élevons des lapins fermiers, des volailles en plein air (poulets, pintades,canards,oies, poulardes), dans le respect de leur santé et de leur bien être. « Être en contact direct avec les clients a pour nous une grande importance, nous prenons en compte les remarques cela nous permet d'avancer et de nous ameliorer. » Famille Baudet-Riondet.
Olivier Beaup
Viande de bœuf charolais. Je suis Olivier Beaup. L'historique de la ferme familiale, ici à Prébois, remonte à 1739 ! J'adore le Trièves, une région qui à une époque, avait en avance sur les techniques en agriculture. Jeune, je me destinais à être électro-mécanicien. C'est mon frère aîné qui devait reprendre la ferme de mon père. Mais après son décès accidentel, ma vocation d'agriculteur s'est réveillée, j'ai repris la ferme. Mes connaissances en électro-mécanique me servent toujours, notamment pour le magasin ! Sur mon exploitation, je fonctionne comme en bio . J'ai 25 vaches allaitantes, de race charolaise. Mon père a été le premier à en avoir dans le Trièves. Je cultive du blé, de l'orge tritical pour mes bêtes. Je ne fais pas d'ensilage, car ça donne un goût acidulé. Les vaches sortent en extérieur dès que la météo le permet, vers mi-avril (nous sommes à 1000 m. d'altitude). Je suis très curieux et j'aime faire du lien, partager, aider les autres. Le projet du magasin Un bout de campagne, je m'y suis investi dès le début. Pour nous producteurs, c'est vital de pouvoir vendre en direct aux consommateurs. Je suis également président de l'association Sitadel, pour le maintien de l'agriculture en Sud Isère. On développe des initiatives comme le co-compostage, ou pour lutter contre l'isolement des agriculteurs. « Aider les autres, être solidaire, c'est dans ma nature. Alors voir les gens qui viennent à Bout de campagne pour nous soutenir, et trouver des produits de qualité, ça compte beaucoup. »
Philippe Claret
Agneau, bœuf, volaille, sur commande. Pour les fêtes de fin d'années, dindes. Je suis Philippe Claret. Ma famille est à Prébois, dans le Trièves, depuis toujours. Mon père avait repris la ferme de son père, et avait établi la bergerie en 1969. Je me suis installé en GAEC en 1990 avec mon père, et je suis maintenant en exploitation individuelle. Je suis très attaché à la qualité de la production, et à pouvoir maîtriser la vente de mes produits. Je me suis impliqué depuis le début dans le projet du magasin Un bout de campagne. Sur mon exploitation, j'ai développé un élevage de 250 brebis romanes et 4 vaches allaitantes qui vont en alpage pendant l'été. D'ailleurs je gère la montagne de l'Aulp, lieu d'alpage dans le Trièves. Plus récemment, j'ai créé un atelier de volaille (pintades et poulets) en plein air. Je cultive les céréales et le foin nécessaires à l'alimentation des troupeaux ovins et bovins, ainsi que le blé pour les volailles. Je travaille de façon traditionnelle, et je suis en conversion bio depuis 2015. « Au magasin, les gens savent ce qu'ils achètent. On sent un retour. Voir la satisfaction du client, ça fait plaisir. »
Potager de Sonnaz
Une quarantaine de légumes (tomates, carottes, pommes de terre, choux, courgettes, navets, salades, céleris branche, poireaux, épinards…) Nous sommes David Judicq et Marie Sophie Chaffardon, mon associée. « Quand je me suis installé , raconte David, « je suis parti de rien, avec un terrain sans eau, ni électricité, ni aménagement. On peut dire que je n'avais que ma pelle et ma pioche !! C'était en 2007, j'étais en pré-installation. Petit à petit, à force de travail et en investissnt (tout en ayant un travail en parallèle), j'ai développé essentiellement la culture de lavandes bio et de tomates, courgettes, en aménageant le terrain. » Mais la surface exploitée était trop petite pour pouvoir en vivre. C'est alors que j'ai eu l'opportunité d'obtenir la location de terrains sur Sonnaz, en 2012. Il a fallu de nouveau repartir de zéro : faire venir l'électricité, trouver de l'eau, aménager le terrain qui est en partie inondable, monter les serres, investir dans du matériel… tout en cultivant et en ouvrant à la vente. «Au départ, je suis jardinier paysagiste, puis j'ai bifurqué vers la grande distribution, où j'ai passé vingt ans. Alors pourquoi j'ai décidé de lancer mon exploitation, en 2007 ? Parce que j'ai toujours aimé être indépendant, mettre en place mes idées, être maître de mes décisions. Et dans le fond, je voulais m'ancrer quelque part, j'avais une envie de terre, de construire quelque chose. Dans ma famille, on n'avait jamais connu ça, j'ai beaucoup déménagé.» « C'est une grande motivation de faire de bonnes récoltes, d'être récompensé de son travail. Le maraîchage est très exigeant en temps, toute l'année, mais il permet d'être créatif, de développer des cultures, d'étoffer des gammes. »
Producteurs non-associés
Pour vous proposer la gamme de produits la plus large possible au magasin, ces producteurs et productrices travaillent avec Un bout de campagne sur la base du dépôt-vente :
- Ruchers du Mont Aiguille - 38930 Le Percy (miel - polen bio)
- Délices d'Isabelle - 38710 Mens (safran et produits transformés)
- Fruits de ma passion - 38270 Beaurepaire (jus de fruits - noix)
- Poulat Perrier - 38930 Lalley (confitures - coulis - compotes bio)
- Le chemin des saisons - 38650 Gresse en Vercors (tisanes - gelées de plantes - sels aromatisés - sirops bio)
- Ferme auberge du Bessard - 38580 Allevard (canard - produits transformés)
- Bailly David - 38530 Chapareillan (vins de Savoie - rosé - pétillants)
- Délices des férices - 73110 Arvillard (pâtes bio)
- Masson Franck - 38530 Chapareillan (vins de Savoie - mondeuse)
- Earl ferme de Férié - 38160 St Romans (produits à base de noix - huile - aperinoix…)
- Gaec les Pervenches - Ferme Maubleu - 38650 Sinard (pains- olives - noix)
- Sarl domaine de Maupas - 26410 Chatillon en Diois (vins - clairette - jus de raisin bio)
- Les délices de Belledonne - 38420 Revel (glaces - sorbets bio)
- Les bouquets de Garcinière - 38710 Mens (aromates - pâtes végétaux)
- Dounis (earl) 26400 Grane (jus de fruits - pêches - nectarines - abricots - kiwi)
- Sas marin d'eau douce - Paol - 26190 St Jean en Royan (truites - produits transformés bio)
- Domaine du bois des Meges - 84150 Violes (vins côtes du Rhône)
- Les petites douceurs de Flo - 38930 Lalley (chocolats)
- Biercors - 38880 Autrans (bières - limonades bio)
- Coteaux du midi (earl) - 265150 Sahune (olives - produits dérives - huile - tapenade - confiture bio)
- Exploitation Chabrand - 26570 Montbrun les Bains (pâtes - farine petit epautre bio)
- La ferme du Puy - 107240 St Jean Chambre (spécialites châtaignes - moelleux chataignes - farine bio)
- Ferme des Villardes - 38160 Izeron (confirure de noix )
- Gaec de la Maie - 38330 St Ismier (pain - brioches - tartes noix - brownies)
- Gaec des Accacias - 07240 Vernoux en Vivarais (conserves de legumes - soupes)
- Chez Bechet - 38660 La Terrasse (jus de pommes - cidres)
- Ferme de la Montagne - 38260 St Hilaire de la Côte (champignons - endives)
- Gaec Allicoud - 38410 St Martin d'Uriage (pain - intégral - pâtes bio)
- Earl Layat - 38270 Moissieu sur Dolon (spiruline)
- Fleurs au Sens- 38760 Varces (bouquets de fleurs de saison)
- EarlSaladelles - 84810 Aubignan (riz blancs et rouges)
- Délices de Sylvie - 38270 Bellegarde Poussieu (safran)
- Schnitzler Margaux - 38640 Claix (plants de légumes - fleurs)
- Fraisse père et fils - 38150 Bouge Chambalud (pêches - melons)
- Lou Vie Staou - 38710 St Jean d'Hérans (tofu et produits dérives)
- Gros Jean-Luc - 38710 Prébois (œufs bio)
- Champier Joseph et fils 69460 St Etienne des Ouillières (vins beaujolais)
- Ferme de Bartabelle - 38650 St Guillaumme (flans)
- Gaec Le Petit Moneteron - 38650 Monestier-de-Clermont (crèmes - beurres - crèmes desserts - glaces)